Et quelques mois plus tard...

...un soupçon de nostalgie, et voilà que j'ose ce soir repointer le bout de ma spatule sur ce blog, honteusement délaissé depuis l'été dernier. 
Effet Lundi de Pâques ? Certainement, cela n'excuse en rien ces mois d'errance. 

Car non, je n'ai (toujours) pas remisé ni le tablier ni le carnet de recettes. Ma passion pâtissière est bien loin de s'être affadie, ni moins encore ma soif de partage et d'échanges.

Alors qu'ai-je donc pu bien faire de tous ces longs mois d'hiver ? Eh bien essentiellement, j'ai fait des chocolats. Des chocolats et des macarons. Beaucoup de macarons. Ah, oui, et des bonbons, aussi. Des nougats et des guimauves. Du praliné. Des pralinés. Et des biscuits au praliné. 
Et surtout, surtout, beaucoup moins de photos.

Depuis tout ce temps, finalement, j'ai travaillé à tenter d'offrir quelques bouchées de bonheur à mes clients.

Bref, j'ai fait ça :
http://www.chocolatdorte.com/

Au grand plaisir donc de vous y retrouver désormais ! 

Et d'ici là...

 

DE TRES BELLES FETES DE PÂQUES A TOUS ! 

Brochettes de nougats aux trois chocolats

Macarons façon tatin pommes caramélisées 

 Biscuits croustillants noisettes et cœur praliné

 Macarons fraises des bois et vanille de Tahiti

 

     

Aujourd'hui, c'est la rentrée

Une longue pause salutaire. Un été particulièrement riche en voyages, en découvertes, en projets et en rencontres.
Et en cette première semaine de rentrée lyonnaise, il serait dommage de brusquer ces papilles encore délicieusement ensommeillées. 
Alors pour fêter cette rayonnante fin d'été, offrons nous un réveil tout en couleurs et en douceurs...

     

Assortiment de pâtes de fruits au sucre de canne :

Abricots-Amandes

Myrtille-Cassis

Poires-Cannelle

Fraises-Citron vert

Bananes-Fleur de sel

Ananas-Vanille de Tahiti

Mon Tour de France...

Ce week-end, Évènement croix-roussien : le passage du 100ème Tour de France sur nos hauteurs lyonnaises. Puissantes odeurs de nostalgie, d'associations vestimentaires douteuses, et d'élans régressifs entre échantillons de lessive et exemplaires gratuits du journal de Mickey. 

J'hésite un instant à me glisser dans le jeu ; j'apprends qu'il consiste grosso modo à éviter de se ramasser en pleine face les madeleines énergiquement lancées depuis la caravane.

Bref, dimanche, je suis restée dans mon labo, et j'ai cuisiné des gâteaux pour accompagner un dvd de Tati...  

Mais parce que j'ai tout de même eu envie de me lancer un petit défi personnel, place au tout "glutenfree" pour élaborer le plateau du jour :

* Mini cakes noix et sirop d'érable.

* Moelleux noisettes, gariguettes et huile d'olive.

* Moelleux amandes-citron, et lemon curd vanillé.

* Fondant chocolat, noix de pécan, zestes de mandarine, et ganache chocolat-praliné.

...A chacun ses challenges !

Un été et quelques parenthèses...

A l'instar d'une séquence "No Comment" sur petit écran, un premier message épuré de toute prose, au fil de mes errances estivales et (forcément) gourmandes...

Pionono, spécialité andalouse située quelque part 

entre le baba au rhum, le biscuit roulé et la crème brulée.

 La devanture du Lopez-Mezquita, petit eden de la pâtisserie grenadine.

Où avais-je pu lire un jour que la culture culinaire andalouse était toute entière dédiée à l'art du tapas et du grignotage... Preuve en image de quelques très grands écarts à la règle : un Bacalao Riojana, spécialité régionale à base de morue panée, accompagnée d'une sauce tomate et de pommes de terre sautées. Et d'olives. Et d'une caña. Et de pain, de beaucoup de pain.

(à suivre...)

Quelques gourmets accords

Une petite place croix-roussienne de caractère, un brûlant samedi aux indolentes allures de vacances.
Un caviste irrésistiblement envoûtant, une chocolatière définitivement passionnée.
Des gourmets par les effluves de vins et de cacao attirés...

Le parfait mélange pour quelques riches heures de partages, de découvertes et de saveurs.

Au menu de la dégustation, un déroutant parcours des papilles du plus léger au plus intense... : 

1. Mousse au chocolat noir du Vietnam, curd mangue, ananas et coco  

2. Praliné au chocolat au lait de Madagascar et à la fleur de sel

3. Ganache fondante au chocolat au lait de Madagascar, au cassis et à la vanille de Tahiti

4. Tartelettes croustillantes au chocolat noir du Brésil, aux noisettes et aux châtaignes

5. Fondant au chocolat noir de Côte d'Ivoire et aux noix, ganache aux zestes de mandarine

J'ajouterai très vite les références exactes des vins dégustés aux côtés de chacune de ces bouchées. Sait-on jamais, à l'occasion d'un prochain tête à tête gourmet...

Bref, un grand merci à tous ceux qui se sont joints à nous lors de ce bel échange. 
...et à très bientôt pour un prochain rendez-vous !

Pour un ciel en caramel

"L'écueil n'est pas de manquer le rêve inaccessible, mais de réussir celui à portée de main." 

Si je ne parviens plus à me souvenir où j'ai un jour pu lire cette pensée, elle est depuis restée ancrée dans un petit coin de ma tête. Et surtout, dans une belle partie de mon quotidien.

Au nombre de ces rêves fantasques, le ciel étoilé d'une nuit d'été. Un ciel tout caramel, et sa pluie d'étoiles filantes à la vanille. 

L'été était enfin là. 

Envie de braver l'inaccessible avec moi ?

  

Biscuit tendre aux éclats d'amandes caramélisées, caramel onctueux au beurre salé, 

crémeux à la vanille de Tahiti, mousse au chocolat au lait, glaçage caramel.

Etoiles en guimauves vanille et chocolat.

Pour quelques croustillants feuillets...

Oh je la sens bien, cette pointe de déception. Inutile de s'en cacher, un tel titre, et on cède vite au secret espoir de quelques plaisantes lignes, ou tout au moins d'un ton plus léger que d'ordinaire... 
Eh bien que mes quelques fidèles gourmands se rassurent : il ne sera cette fois encore question que de sucre et de plaisir des papilles. Bref, du lourd.

Lundi. Une curieuse envie de se compliquer la tâche dès le premier jour de la semaine. De repeindre veste, tablier, et murs couleurs praliné. De partager quelques heures sportives en tête à tête avec mes biceps.

Car voici dans les grandes lignes le postulat de départ des bonbons feuilletés au praliné. Du sucre cuit, tiré puis étalé au rouleau, jusqu'à obtenir la forme et l'épaisseur d'une détrempe de pâte feuilletée. Avec en lieu et place du beurre, une simple couche de praliné noisettes finement étalée sur cette "détrempe de sucre". 

Et c'est alors que débute la plus folle et anarchique partie de la mission. Car contrairement à la réalisation d'un pâton de feuilletage, point de nombre de tours précis, point de temps de repos. Dans sa version sucrée, le feuilletage ne connait aucune limite ! Ni le praliné d'ailleurs... On replie, on étale, on re-replie, on tourne, on tente de rattraper le praliné dans ses élans fugueurs, on ré-étale, on re-re-replie, on retourne, on re-ré-étale,... Et ce, en maintenant le sucre toujours chaud et souple grâce à la lampe chauffante. 

Mais comme les meilleures choses ont une fin, il s'agira tout de même de s'arrêter à un moment jugé opportun (ou indispensable aux biceps). Le sucre, désormais feuilleté au praliné, est alors étiré pour être roulé en fins boudins. Maintenus souples sous l'effet de la chaleur, ces derniers seront enfin découpés aux ciseaux en forme de petits berlingots. 

Alors, prêts à relever le défi ?!

Premier essai, et premiers croustillants émois :